Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs : les HUS se mobilisent avec et pour les patients

A cette occasion, l’équipe de Coordination Hospitalière des prélèvements d’organes et de tissus du CHU organise une journée de sensibilisation et propose d’échanger le mercredi 22 juin à partir de 10h dans le hall de l’UGC Ciné Cité à Strasbourg autour d’un stand dédié aux questions que l’on se pose.

Ce même jour, une séance spéciale du film « Réparer les vivants » de Katell Quillévéré est programmée à 19h45 et sera suivie d’un échange avec médecins, greffés et parents de donneurs.

A l’issue de la projection du film « Réparer les vivants », les spectateurs pourront échanger dans la salle avec :

• Pr Philippe WOLF, coordinateur des activités de prélèvement et de transplantations aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg
• Dr Eric EPAILLY, cardiologue, en charge des greffes cardiaques aux HUS
• Mr FEHR, représentant de France ADOT (fédération des Associations pour le don d’organes et de tissus humains)
• Mr NEMBER, greffé hépatique et représentant de TRANSHEPATE Grand Est
• Mr KIEFFER, papa d’une donneuse
• Mme STRAUCH , greffée bi-pulmonaire
• Mme PARMENTIER, maman d’un donneur

Tous donneurs, tous receveurs

Nous sommes tous donneurs présumés d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus de donner (en informant nos proches, ou en s’inscrivant sur le registre national des refus).

Si les récentes campagnes de communication ont permis de faire progresser significativement la connaissance de la loi (5 ans après son adoption, 31 % des Français déclarent être bien informés sur ce don), le travail de mobilisation et de pédagogie reste une priorité pour les établissements de santé. Ils peuvent s’appuyer sur la campagne créée par L’Agence de la biomédecine, Dons d’organes, un lien qui nous unit tous, pour faire évoluer les comportements et permettre de mieux aborder le sujet du don d’organes.

En parler avec sa famille, poser des questions aux médecins, aux greffés et aux parents de donneurs

Cette journée doit permettre de parler du don en famille pour faciliter l’échange avec les équipes de coordination hospitalière : dire de son vivant ce que l’on souhaite concernant le don d’organes permet de ne pas ajouter un questionnement difficile pour les proches à la souffrance causée par le deuil.

Cette journée du 22 juin est aussi un moment important d’hommage et de reconnaissance aux donneurs ainsi qu’à leurs proches. Ces hommes et femmes qui, par leurs dons, ont pu sauver des patients en attente de greffes. En France, plus de 66 000 personnes vivent grâce à un organe greffé.