Origine à l’unité
Depuis quelques années, des personnes sourdes se plaignent auprès des autorités publiques de leurs difficultés d’accéder à des soins de qualité.
Dans les années 90, l’épidémie du SIDA révèle cruellement le manque d’information et de prise en charge médicale adaptées à la population sourde. C’est ainsi qu’en 1995, à l’Hôpital Pitié Salpêtrière à Paris, naît la première unité de soins spécifiquement adaptée aux personnes sourdes et malentendantes. Face au succès de cette unité, le Ministère de la Santé décide de créer une dizaine d’unités similaires sur toute la France, dans les grands hôpitaux. Les services publics se doivent en effet d’être accessibles à tous quels que soient leurs besoins et leurs différences.
Le Maillon Blanc du CHU de Strasbourg est l’une des 24 unités actuellement existant en France.
Charte de l’interprète Français/Langue des Signes Française (LSF)
L’interprète permet la communication entre deux personnes ne maîtrisant pas de langue commune même langue. L’interprète de l’hôpital a donc pour mission de faciliter la communication entre le professionnel hospitalier et l’usager sourd ou malentendant. Il ne se substitue jamais à aucun des locuteurs, chaque émetteur étant complètement responsable de son discours. Il est l’élément permettant une relation “duelle” ou qui aurait dû l’être, entre une personne sourde ou malentendante et une personne entendante.
- L’interprète est tenu au secret professionnel. Il s’engage à ne rien divulguer de ce à quoi il assiste en situation d’interprétation.
- L’interprète est neutre. Il ne prend partie pour aucun des deux interlocuteurs, ne donne aucun avis ni conseil, même si l’une des parties le lui demande.
- L’interprète est se doit d’être fidèle au message. Il ne le dénature pas, n’ajoute rien et n’omet rien.
- L’interprète respecte les croyances religieuses, culturelles et idéologiques. Il ne porte aucun jugement sur les propos tenus.
Mis à jour le 27/02/2024